YIRIWA ET ACTIVITES

FAIRE DU TOURISME UN POLE DE DEVELOPPEMENT LOCAL DURABLE ET SOLIDAIRE

09 BP 551 Ouagadougou 01 Burkina Faso.

Email : ecoyiriwa@yahoo.fr

Tél. : (00226) 78871070 / 70233531

Récépissé N° 2008/ 0337/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC

lundi 16 février 2009

PRESENTATION DE YIRIWA .

1. Contexte


Au Burkina Faso et partout en Afrique Subsaharienne, le tourisme est de plus en plus conçu comme un moyen de lutte contre la pauvreté. Pourtant, très souvent sa contribution n’est vue que sous l’angle économique et les principaux bénéficiaires restent l’État et les grands opérateurs touristiques (hôtels, tours opérateurs,….). De ce constat, il apparaît clairement que le tourisme pour contribuer de façon significative à la lutte contre la pauvreté, doit intégrer les concepts de développement durable et d’équité. C’est en ce sens que l’écotourisme avec la prise en compte des aspects économiques, socioculturels, environnementales et d’équité revêt une attention particulière. L’intérêt pour cette forme de tourisme est d’autant importante qu’elle s’inscrit en droite ligne du cadre institutionnel de la décentralisation, mis en œuvre au Burkina Faso depuis 2004 et des politiques en matière d’environnement, de ressources naturelles, de tourisme et de valorisation du patrimoine. Et cela par l’entremise des principes de développement durable et du transfert des compétences de gestion des ressources naturelles aux collectivités locales que ces politiques promeuvent. Dans ce contexte, bien planifier l’écotourisme pourrait donc être :
- Un instrument de développement local durable;
- Une stratégie de protection du patrimoine naturel (Forêts classées, Réserves de Biosphères,…) et culturel (objets traditionnels, manifestation culturelle, l’habitat traditionnel…)
- Servir de cadre de concertation, en tant que domaine transversal, entre divers politiques sectorielles (tourisme, environnement, eau, transport, aménagement du cadre de vie, collectivités territoriales…) et divers acteurs économiques constituant ainsi un pole de développement stratégique.
- Un axe de renforcement de la coopération décentralisée entre les communes rurales et urbaines et leurs villes jumelles.
Malgré ses avantages et un contexte favorable à sa mise en oeuvre, le développement de cette activité, du fait principalement de son caractère novateur, demeure encore timide. Cela s’explique entre autre par un manque d’information, de ressources humaines et de moyens techniques à même d’impulser une dynamique à cette forme de tourisme durable au Burkina Faso.
La mission de « YIRIWA Association Burkinabé d’Ecotourisme» s’inscrit dans le cadre de la recherche de solutions aux facteurs limitant le développement des formes de tourisme durable au Burkina Faso.

2. La vision de l’association sur l’écotourisme

Les définitions du concept écotourisme sont multiples et parfois même contradictoires. Loin de se lancer dans ces débats, YIRIWA considère l’écotourisme sur la base de sa finalité. Ainsi, toute activité pouvant servir de motif pour assurer, à travers le tourisme, la valorisation du patrimoine naturel et culturel avec une participation entière des populations à la base, peut se prétendre écotouristique. Il s’agit donc de faire du caractère transversal, multiacteurs et interculturels du tourisme un pole stratégique de développement local durable. A cet effet, l’écotourisme doit donc être une finalité pour :
 la conservation de l’environnement, la biodiversité et la diversité culturelle,
 l’encouragement du développement durable au niveau local,
 la participation des communautés de base à toutes les étapes de la gestion de leur patrimoine.

3. Objectifs

Contribuer à la protection de l’environnement et au développement local à travers l’écotourisme.

De façon spécifique, il s’agit de :

- Créer un cadre de rencontre et d’échanges des acteurs du tourisme solidaire et/ou écologique.
- Apporter une assistance technique pour renforcer les capacités des entreprises touristiques communautaires et des aires protégées en matière d’écotourisme.
- Faciliter les échanges Sud-Sud et Nord-Sud en matière de savoir, savoir-faire et d’expériences écotouristiques.
- Favoriser la prise de conscience de la protection de l’environnement et de gestion durable des ressources naturelles à travers l’éducation environnementale et l’interprétation du milieu.
- Promouvoir des «voyages équitables et écologiques» et «des pratiques de tourisme durable » au Burkina Faso.

4. Méthodologie / Activités stratégiques.

 Faciliter l’accès à l’information, à la formation et à la communication sur les formes de tourisme durable en général et de l’écotourisme en particulier par :

• l’utilisation des canaux modernes de communication (bibliothèque, site Internet, magazines, …) ;
• la mise en place d’un forum national en tourisme durable ;
• des formations en écotourisme et éducation environnementale…

 Elaborer et diffuser des outils médiatiques, techniques et institutionnels pour la promotion et la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel du Burkina Faso.

• un centre de ressource en éducation environnementale et en écotourisme.
• un guide touristique sur les lieux de tourisme solidaire et écologique au Burkina Faso ;
• un ouvrage sur les bonnes pratiques de tourisme durables au Burkina Faso ;
• une charte d’écotourisme au Burkina Faso…

 Promouvoir les projets et initiatives de tourisme communautaires au Burkina sur le marché national, africain, européen et international par :

• la participation aux salons, foires, conférences, et expositions au niveau national et international
• L’organisation de circuits de tourisme solidaires et/ou écologiques.
• l’organisation de chantiers et camps de vacance dans les lieux de tourisme solidaire et/ou écologiques au Burkina Faso.

 Lier des partenariats et réunir des expertises divers au niveau national et international en vue de développer des principes de durabilité dans les formes de tourisme communautaires par divers moyens :

• Stages, études, recherches et consultations.
• formations en écotourisme et domaines connexes
• réalisation de projets et aides à la mise en œuvre technique des projets de protection de l’environnement et de tourisme communautaires incluant des principes de durabilité.

5. Compétences

L’association est constituée de ressource humaine pluridisciplinaire dont chaque membre, par ses compétences professionnelles, son expérience associative et ses aptitudes personnelles est appelé solidairement à apporter son expertise au bénéfice de l’association.
On y trouve des savoirs faire en matière d’économie, sociologie, gestion de projets, communication et de gestion participative des ressources naturelles. Cette capacité d’expertise peut être à tout moment complétée par la venue d’autres expertises nationales ou internationales sur des problématiques précises.
L’association est prête à mettre à disposition ses compétences afin de renforcer les capacités des acteurs de terrain et de faire connaître leurs initiatives en matière d’écotourisme. L’objectif est d’aboutir à la création d’un réseau d’initiatives pertinentes dans le domaine du développement local et durable.

APPUI CONSEIL AU VILLAGE DE NIANSOGONI

En instance.

dimanche 15 février 2009

FORMATION EN ECOTOURISME




L’association DAKUPA, organisation communautaire d’environs trois mille (3000) membres a été créée en 1993 et reconnu ONG 1996 .Intervenant dans les provinces du Boulgou et du Koulpélogo, l’association se fixe pour mission de contribuer au développement économique, social et culturel de ses populations.
Dans le but de diversifier ses activités et parvenir à une meilleure exploitation du patrimoine touristique de ladite zone, l’association a commandité une étude portant sur le diagnostique des potentialités écotouristiques de sa zone d’intervention.
Suite à cette étude, l’une des recommandations faites en vue du renforcement de l’autonomie financière de l’association était l’exploitation du centre d’accueil et de formation au profil de la nouvelle activité écotourisme. Dès lors, apparaît le défi pour une gestion écotouristique efficace et durable du centre.
C’est dans cette perspective que s’impose à l’association une initiation tant aux valeurs de l’écotourisme qu’aux techniques de gestion administratives, financières et commerciales.
La nécessité de répondre à cette préoccupation a amenée l’association DAKUPA a faire appel aux services de l’Association Burkinabé d’Ecotourisme (YIRIWA) pour renforcer les capacités des acteurs du centre.

Forum International du Tourisme Solidaire (FITS MALI 2008)





Le FITS constitue tous les deux ans le grand rendez-vous international du tourisme solidaire lors duquel divers acteurs de ce secteur se réunissent afin de consolider et promouvoir leurs projets. Après avoir été organisé en France, à Marseille en 2003, et au Mexique, à Tuxtla Gutierrez en 2006, le FITS 2008 s’est tenu au Mali, à Bamako les 20, 21 et 22 octobre.
YIRIWA avait en charge la coordination des activités de l’étape du Burkina Faso dans le cadre de la Caravane solidaire qui a précédé l’événement.
Sa mission principale était de porter la voix des petites initiatives communautaires du Burkina Faso dans ce forum d’envergure international.

Caravane Solidaire 2008.






Organisé en octobre 2008, dans le cadre du 3ème Forum International du Tourisme Solidaire (FITS) qui s’est tenu du 20 au 22 octobre 2008 à Bamako au Mali , la Caravane Solidaire accomplie sur l’axe Cotonou-Bamako a retenu les villes de Ouagadougou, Sabou et Bobo-Dioulasso comme d’importantes étapes au Burkina Faso.

Cette Caravane qui était composée de 33 personnes venant de l’Allemagne, du Bénin, du Togo, du Ghana, de l’Italie, de la France et du Burkina Faso, s’est arrêtée tout au long de son parcours dans les lieux où se concrétisent des expériences originales de développement local de tourisme durable et de conservation de la nature. Le principe était de faire de l’arrivée de la caravane un évènement d’échanges de bonnes pratiques, de sensibilisation, de visites, de débats concrets et de festivité et assumer une solidarité à travers l’hébergement et la restauration des participants.
L’étape du Burkina Faso organisé par YIRIWA avec le soutien des ministères en charge du tourisme et de la décentralisation et notamment celui du Projet PAGREN BKF-12 s’est déroulée autour de conférences-débat animés a la mairie de Ouagadougou et de la visite des sites communautaires et ecotouristiques de Laongo et de la Foret Classée du Kou.

SALON INTERNATIONAL DU TOURISME ET DE L’HOTELLERIE DE OUAGADOUGOU (SITHO 2008)



YIRIWA (Association Burkinabé d’Ecotourisme) a participé du 24 au 28 septembre 2008 à la 5ème édition du Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou (SITHO 2008) qui s’est tenu au site du SIAO, dans la capitale du Burkina Faso.
Cette manifestation commerciale d’envergure international destinée à la promotion du secteur touristique du Burkina Faso et de la sous région ouest africaine, regroupe chaque année depuis 2004, les professionnels du tourisme de l’hôtellerie et des métiers connexes au tour des sujets qui préoccupe le secteur. Pour cette 5ème édition, le thème « Tourisme et Développement Rural » était au cœur des débats.

2. Contexte

Le SITHO sert d’interface entre les grands organisateurs de voyage au Sud et les professionnels africain de tourisme .L’ambition affiché est donc de servir de tremplin entre l’offre touristique du Burkina en particulier et celle de la sous région en général. Cette vitrine des produits touristiques du Burkina, en s’ouvrant principalement aux professionnels du milieu s’exposerait en terme d’efficacité et de pertinence à deux problèmes majeures potentiels :

 Le voile à une partie non négligeable de l’offre touristique burkinabé. Il s’agit principalement des petites initiatives de tourisme communautaire souvent confronté au problème d’accès à l’information sur le salon, à un manque d’appréhension sur le bien fondé d’une telle initiative, au manque financier pour la participation au salon, ….

 La faible pertinence des activités en rapport avec le thème de l’édition 2008 « Tourisme et Développement Rural » et celui de 2007 relatif à la prise en compte du genre dans le secteur, y compris donc celui des groupes minoritaires. Cet autre problème ne situe pas dans la répresentativité des initiatives communautaire mais dans la façon de communiqué sur ces nouveaux produits. Il s’agit de toutes les initiatives qui ont adopté les principes de tourisme solidaire et écologique donc de la notion plus large du tourisme responsable mais qui sont présenté au même titre que les sites touristiques ordinaires.

Le besoin donc d’apporter sa contribution aux efforts des structures et politiques en charge du tourisme en se confrontant à ces deux obstacles explique la participation de YIRIWA à ce salon.

3. Objectifs

De façon plus large, il s’agissait pour l’association de consolider son réseau d’acteurs, de nouer des partenariats, de sensibiliser et de plaider pour un tourisme responsable au bénéfice principalement des petites initiatives touristiques en milieu rurale ou semi urbain.

4. Méthodologie

Pour atteindre cet objectif, l’association s’est basée sur deux moyens :

 Le stand de l’association.

Il s‘est agit a travers les outils développé à cet effet, de présenter des petites initiatives communautaire en matière de tourisme et d’échanger avec les visiteurs autour des formes de tourisme alternatif.
Les outils de travail : Affiches et brochures des initiatives de tourisme communautaires, proverbes incitant à la pratique du tourisme responsable, affiches sur les notion et la pratique de tourisme responsable, de tourisme durables,d’écotourisme, de tourisme solidaire, d’écotourisme solidaire, de tourisme communautaire…..

 L’approche des autres participants

Les échanges avec les autres participants a permis de nouer des contacts/partenariats et d’appréhender leur vision d’écotourisme et les différents problèmes rencontrés dans la promotion des produits ecotouristiques et/ou solidaire.